*Alès* Fête des Camisards 2011

Semaine Cévenole - Un peu d'histoire

Si 1629 marque la fin des guerres de religion, la liberté plénière de culte est de courte durée. En effet, rapidement après son accession au trône, Louis XIV prend les premières mesures discriminatoires : interdiction aux protestants d’exercer certaines professions (avocat, notaire, médecin...), conditions de l’exercice du culte de plus en plus strictes...

Animé par le credo « Un roi, Une loi, Une foi », le monarque français emploie la force pour convertir ses sujets Réformés. Ce sont les « Dragonnades ». La soldatesque logée chez l’habitant commet toutes les exactions imaginables. Temples détruits ou amendes prohibitives pour des raisons futiles ruinent les communautés qui, dès 1685, sous la pression, abjurent massivement leur foi. Le 18 octobre 1685, l’Edit de Nantes est finalement révoqué, imposant le culte catholique.

Les pasteurs doivent quitter la France. La minorité fidèle à la foi protestante doit se cacher. De ses rangs souvent modestes, sortent, dès 1686, les « Prédicants » qui organisent l’Eglise clandestine, célébrant les cultes dans des assemblées secrètes, dites du « Désert » en référence à l’errance du peuple hébreu dans le désert. La répression royale est alors implacable : exécution des prédicants, galères ou emprisonnement à vie pour les fidèles. A partir de 1689, craignant une insurrection, l’Intendant du Languedoc fait aménager un réseau de routes dans les Cévennes afin de déplacer aisément des troupes et fait construire des prisons fortifiées dont le « Fort Vauban » d’Alès.

Vers 1700, l’Eglise clandestine est atteinte par un courant religieux appelé le « prophétisme » qui, radicalise la résistance. Le 24 juillet 1702, le meurtre de l’abbé du Chaila, déclenche la guerre des Cévennes ou guerre des Camisards.

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Merci à cette charmante jeune fille d' avoir accepté de "poser" ... pour moi ...

et Merci à sa Maman de m' avoir autorisée à publier cette photo !

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